La nouvelle campagne de la montre Code Coco de Chanel
« Le Ritz c’est ma maison » Gabrielle Chanel dite Coco Chanel
Gabrielle Chanel aimait tant le Ritz qu’elle y passa 34 ans de sa vie. C’est en voisine que l’illustre propriétaire de la maison de couture du 31 Rue Cambon décida un jour de 1937 d’y louer une suite.
Se reconnaissant dans le luxe discret et l’élégance de l’hôtel de la Place Vendôme, elle y avait élu domicile installant dans cette suite une partie de son ancien appartement.
Elle fit ainsi venir ses meubles préférés, parmi lesquels de somptueux paravents en laque de Coromandel, bon nombre de miroirs en bois doré, d’imposants lustres en cristal de roche et ses magnifiques banquette de velours. Et c’est tout naturellement que ses collections d’art vinrent rejoindre son refuge, où elle finit par s’éteindre le 10 janvier 1971.
De nos jours, la suite qu’elle occupait, cette suite décorée par ses soins et à son image, porte toujours son nom, la Suite Coco Chanel, figeant dans le marbre et l’histoire le lien si particulier entre le palace et Coco Chanel…
Un lien si intime que c’est au Ritz Paris que la Maison Chanel nous donne rendez-vous pour nous présenter une nouvelle version de sa dernière création horlogère, après avoir dévoilé le modèle en acier dans l’appartement du 31 rue Cambon.
Alice Dellal, Soo Joo Park, Nozomi Iijima et Alma Jodorowsky investissent le second lieu de vie de Mademoiselle Chanel avec beaucoup d’humour, d’esprit et de légèreté, portant avec grâce une nouvelle version en céramique noire de la montre Code Coco dans différents lieux du palace parisien.
Dans les cuisines, aux portes de la suite Coco Chanel, dans les jardins, à la réception, à la piscine, dans les escaliers, au restaurant, au mythique bar Hemingway, Code Coco peut être portée en toutes situations.
Montre et bijou à la fois, ce nouveau garde-temps réinvente une nouvelle fois les codes de la Maison. Hommage au patrimoine de la Maison Chanel, il ne livre pas ses secrets d’emblée et se démarque par la manière dont il se porte et épouse le poignet avec finesse et légèreté.
Au premier abord, on aperçoit un bijou, un bracelet qui étincelle autour du poignet. Dans le plus pur style Chanel, ce bijou est fait de codes. Il faudra du temps pour tous les décrypter.
Puis vient le fermoir, qui orne le coeur du cadran et scelle la montre d’un geste inédit. Ce fermoir est un clin d’œil à celui du sac matelassé 2.55, créé par Mademoiselle Chanel en février 1955. De bijou raffiné, il devient un code qui se ferme d’un clic.
Pouvant être disposé à l’horizontale ou à la verticale, il permet de jouer avec l’heure, la dévoilant ou la dissimulant au gré des envies de son utilisatrice, l’accompagnant du saut du lit jusqu’au bout de la nuit.
Puis on distingue deux aiguilles. Ce code est une montre envoûtante. Le regard glisse enfin le long du bracelet orné du fameux motif matelassé pour une souplesse sans pareille.
Motif emblématique de Chanel depuis 1955, le matelassé quadrille les tailleurs des défilés, les sacs, les bijoux et maintenant les montres. Et pour la première fois, le bracelet se pare de céramique noire pour un style en toute sobriété et élégance.
Plus qu’une montre, un bijou. Plus qu’un bijou, une montre. Code Coco.
Marie-Odile Radom
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