Ballet vs Beatbox par Dot Move

« Move no matter what » Dot Move

Elle s’appelle Dot Move et depuis le 11 janvier, elle met à l’honneur la danse. Produite par Redha Medjellekh, chorégraphe et directeur artistique, Dot Move est la chaîne Youtube dédiée exclusivement à l’univers de la danse de M6 Digital Talents.

S’adressant à un très large public, Dot Move rend un hommage vibrant à toutes les danses à travers des vidéos de pure performance dans lesquelles elles communiquent et se mélangent, s’enrichissant de leurs frontières virtuelles pour mieux faire ressortir leurs beautés.

Qu’elle soit élégante, émouvante, drôle ou spectaculaire, la danse est un vecteur de communication universel, qui ne connaît pas de frontières. Danser librement, laisser le corps s’exprimer quel que soit l’environnement, les normes établies, tel est le crédo de Dot Move.

Après le succès de leur première vidéo Paris is Kissing – qui rendait hommage à Paris et à l’amour – la chaîne YouTube et son directeur artistique Redha Medjellekh reviennent avec Ballet vs Beatbox, qui réunit deux univers de la danse, deux cultures qu’on tend à opposer : le ballet classique et la culture street.

Alors que la danse classique est souvent considérée comme l’apanage d’une certaine élite et que les diplômes pour enseigner la danse hip-hop sont de plus en plus exigés, Redha Medjellekh a souhaité réunir les deux genres pour mieux casser les codes.

Alors que trois danseuses classiques répètent leur chorégraphie dans leur salle de danse, le beatboxer Sidi Biggy fait son apparition. Il sort son micro, commence sa performance, les danseuses suivent alors le rythme du flow, en symbiose avec Le Lac des cygnes de Tchaïkovski joué au piano.

Puis c’est au tour du ballet de mener la danse. La vidéo nous transporte alors d’une salle de cours à la rue dans un mélange des genres réussi. D’un côté la danse classique, de l’autre le flow du beatbox, au final une battle Beatbox versus Danse qui se transforme progressivement en un véritable duo.

Avec Ballet vs Beatbox, Redha Medjellekh nous prouve que la danse peut se vivre hors des murs, être proche des gens et de leur quotidien. Et à travers ces échanges, il nous fait comprendre que du mélange des genres peut naître la plus brûlante des beautés, loin des carcans et du conformisme.

Marie-Odile Radom

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