L’art numérique en majesté sur la façade du Grand Palais
Depuis le 31 Mars, Paris vibre à nouveau au diapason de l’art contemporain. Jusqu’au 03 avril, Art Paris Art Fair a une nouvelle fois pris possession du Grand Palais et prend le pouls de la scène contemporaine en proposant une sélection exigeante et rigoureuse d’artistes et une exposition sans précédente de la scène artistique coréenne.
Pour l‘occasion, la façade du Grand Palais revêt ses habits de lumières en accueillant six créations numériques inédites. Alors que la journée, les galeries présentent les œuvres des artistes baignées par la lumière, la nuit tombée la façade se métamorphose au gré de l’imaginaire des artistes venus, cette année d’Azerbaïdjan, de Corée, de France et de Suisse.
Chaque soir, l’art numérique prend le relais. De 19h à minuit, des projections d’œuvres monumentales d’artistes contemporains viennent éclairer et illuminer de mille couleurs la façade. Puisque que l’édition 2016 d’Art Paris Art Fair met en avant de la scène coréenne, la sélection 2016 met en avant les créations de trois artistes coréens.
Snake de Kim Joon, une animation 3D qui met en scène des corps tatoués de motifs reptiliens évoquant le désir animal enfoui chez l’être humain.
Contemplations de Moon-Pil Shim accompagnée d’une musique de Young-Dong Kim, prolonge en image les recherches picturales colorées abstraites de l’artiste.
Hypnagogia, réalisée par les artistes Col.l.age + (Sho Jang & Min Kim), sur une musique de Jiin Ko, est une parabole onirique inspirée du Rêve du papillon de Tchouang-Tseu.
Par ailleurs, le collectif suisse ENCOR studio fait vibrer avec Duel la façade Beaux Arts du bâtiment mythique tandis que le collectif azéri Hypnotica privilégie une approche organique de l’architecture avec The Breat. Enfin, avec Façade Life, le français Antoine Schmitt inonde la façade du Grand Palais d’une pluie de pixels générée par algorithmes.
Une nouvelle fois, les projections monumentales permettent à l’architecture du Grand Palais de perdre son côté statique pour accueillir une communication dynamique transformant les messages en véritable oeuvre d’art unique et éphémère. Ces œuvres quasi hypnotiques sont autant d’occasions réussies de rencontrer des jeunes artistes.
Grand Palais
Avenue Winston Churchill, 75008 Paris
Marie-Odile Radom
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