Acne lance sa ligne de sous-vêtements Underwear
« Il vaudrait mieux ne jamais porter de l’underwear et, s’il le faut, choisir plutôt des tonalités beige ou chair. » Jonny Johansson
Acte II. Better. Une jeune femme insouciante secoue au ralenti la tête de bonheur, un large sourire illuminant son visage se détachant sur fond orange. En fond sonore, une voix sur le répondeur espère que Petra se sente mieux « It’s not nice being sick. When you feel better, you feel much better« .
Acte III. The Helluva Boy. Un jeune homme portant des gants rouges mime au ralenti un combat de boxe imaginaire. Juste vêtu d’un slip, sa silhouette gracile se détache sur fond orange. Pendant qu’il nous refait le match, un répondeur s’enclenche : “Dave you’re a helluva guy and you’re doing a helluva job.”
Acte V. The Powder Room. Tandis qu’un jeune homme se roule par terre, une voix sur le répondeur assène telle une sentence. « We are short, in the powder room, four yards.«
Six actes. Six Underwear Memos. A chaque épisode, une voix de répondeur téléphonique sert de bande-son à un personnage au ralenti qui porte des sous-vêtements couleur chair de la nouvelle collection underwear d’Acne Studios.
Pour la première fois, la célèbre marque de prêt-à-porter suédoise lance une ligne de sous-vêtements pour femme et homme au look minimaliste.
Produite entièrement en coton Pima, avec une bande élastique signée Acne Studios, la collection comporte quatre modèles homme (boxer, slip, slip haut et shorts) et deux modèles de culottes femme dans une palette de couleur chair à effet seconde peau.
Et pour présenter sa première ligne underwear, la marque suédoise a choisi de mettre en scène cette nouvelle collection dans la série de six-mini films Underwear Memos (#Underwearmemos) et un lookbook réalisés par le photographe Ryan McGinley, jouant sur l’opposition fond coloré et peau nue.
Avec ses fonds colorés, les attitudes joviales de ses personnages et ses représentations prosaïques du corps, cette série est dans la digne continuité de Yearbook, le dernier projet de Ryan McGinley, dans lequel des sujets dans des poses en mouvement, cheveux au vent et regards allègres, oublient leur nudité avec l’insouciance qui les caractérise.
Souvent comparé à Larry Clark pour son travail sur une certaine jeunesse et la nudité, le photographe s’en distingue pourtant en capturant une jeunesse libre et enthousiaste présentée sur fond coloré dans le plus simple appareil, comme libérée des contraintes de notre société de consommation.
La collection est disponible dans une sélection de boutiques Acne Studios et sur l’e-shop de la marque.
Marie-Odile Radom
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