La collection capsule Ines Olympe Mercadal x Eram
« Ce soir là, à l’Opéra, une foule éprise de jeunes princes et de beaux partis succombe aux plus belles courtisanes de la capitale. Pour les célèbres « Reines de Paris », la vie mondaine n’a pas de secret. … Aventurières férues de liberté et pionnières des tendances, voici venir les premières icônes de mode, it-girls d’un autre temps. «
Elles s’appelaient Emilienne d’Alençon, La Païva, la Belle Otero, Liane de Pougy Cleo de Mérode ou encore la Castiglione. On les surnommait courtisanes, cocottes, grandes horizontales, lionnes ou encore demi-mondaines. Femmes d’esprit et cultivées, elles étaient belles, intelligentes, un brin manipulatrices et menaient grande vie.
Ces croqueuses de fortune ont su bousculer les codes pour révéler leur époque, défrayant régulièrement la chronique. Dans un Paris devenue capitale des plaisirs, les grandes horizontales construisaient savamment leurs histoires à coup de mises en scène, s’inventant un nom, une apparence, une éducation et un rôle dans la société, inspirant peintres, artistes et photographes.
Reines incontestées des nuits parisiennes sous le Second Empire, ces expertes en mondanité n’avaient pas leurs pareilles pour faire chavirer les têtes, de préférence couronnées et bien fortunées, alimentant les gazettes mondaines.
Rivalisant d’audace pour être toujours au centre de l’attention, les demi-mondaines ont été pour les maisons de haute-couture parisiennes des ambassadrices de choix, imposant leur style. A chacune de leurs apparitions, leurs toilettes étaient scrutées et détaillées au point de servir de référence.
Les femmes respectables s’empressaient alors d’adopter leurs tenues et leurs coiffures, suivant la tendance dictée par ces véritables esthètes. Car ce sont bien les courtisanes qui lançaient et inspiraient les modes.
Et continuent aujourd’hui encore à inspirer les créateurs et artistes à l’instar de la créatrice Inès-Olympe Mercadal. Parisienne cosmopolite et décomplexée à la personnalité hors-normes, la digne héritière de cinq générations de chausseurs a lancé avec brio Atelier Mercadal Vintage, qui interprète chaque saison l’escarpin iconique qui a fait le succès de la maison Atelier Mercadal fondée par sa mère.
Et lorsque l’enseigne Eram lui donne carte blanche pour réaliser une ligne à son image, décalée et audacieuse, la créatrice s’inspire tout naturellement du charme et de l’élégance des courtisanes parisiennes pour donner naissance à une collection capsule follement glamour placée sous le signe du baroque et de l’opulence.
Véritable ode à la féminité, la collection capsule Inès-Olympe Mercadal pour Eram est composée d’une quinzaine de références résolument ancrés dans notre époque, qui font dialoguer avec brio les icônes de la galanterie avec ses propres influences : la mode, le rock, l’art, la nuit et le vintage.
A travers ces créations de bottes, d’escarpins et de bottines aux noms évocateurs comme Mademoiselle Venus, Lolalita, Lady Païva ou encore les babies Cora Manana (en référence à Cora Pearl ?) la jeune créatrice réinterprète les codes des plus chics courtisanes parisiennes, ambassadrices de la séduction.
L’élégance est dans chaque détail pour un magnifique voyage dans le temps. Le doré, le bordeaux et le noir, couleurs maîtresses de la collection, se disputent les éclats des bijoux d’antan et se parent de pampilles. Au luxueux brocart quasi hypnotique se joignent le doux velours et les cuirs sensuels déclinés à l’infini appelant à al caresse et l’effleurement.
Vernis, nappa ou façon croco, le cuir deviendra sans contexte votre seconde peau. les bottes bi-matières Dame Valtese seront votre quotidien cette hiver à moins que la bottine à noeuds Apollonie n’ait votre préférence !
Et pour les plus téméraires, Inès-Olympe a imaginé une arme de séduction massive dans une paire de cuissardes interminables Lady Païva que les élégantes d’aujourd’hui se disputeront !
Les hommes n’ont pas été oubliés, puisque deux modèles unisexes les slippers Dandy et les creepers La belle Invertie viennent compléter la collection.
Et parce qu’une tenue ne saurait être parfaite sans le plus intriguant des accessoires, une pochette en brocart doré, à porter à la taille le jour ou à l’épaule la nuit, et une autre portée main pour apporter la touche de peps et de glamour à votre silhouette.
Avec cette nouvelle collection, la maison Eram démocratise encore un peu plus une mode tendance à prix accessibles, se jouant des diktats de la mode avec impertinence. Dans des tons de noir, bordeaux et doré à motifs brocards, les pièces respirent le luxe et la fantaisie de sa créatrice Inès Olympe Mercadal, le tout de 99€ à 199€.
La collection capsule Inès-Olympe Mercadal pour Eram est disponible dans une sélection de boutiques et sur Eram.fr.
Marie-Odile Radom
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